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5 choses à savoir sur le transport des marchandises

Le transport de marchandises représente un enjeu économique majeur, et permet d’assurer l’acheminement de produits provenant de sites de production toujours plus éloignés. Entre la logistique, le coût et l’impact environnemental, découvrez 5 choses à savoir sur le transport de marchandises.

Le transport de marchandises : une stratégie multimodale efficace

Développé depuis les années 60, le transport multimodal consiste à utiliser au moins 2 modes de transport différent pour acheminer des marchandises ou des voyageurs d’un point à un autre. Dans le cadre du transport de marchandises, la multimodalité se révèle être une stratégie efficace sur bien des aspects.

  • Économique: la multimodalité permet d’optimiser les coûts de transport sur des courtes, moyennes et longues distances ;
  • Écologique: certains modes de transport, comme le transport fluvial ou le transport ferroviaire, émettent moins de gaz à effet de serre que la voie routière ;
  • Stratégique: avoir le choix entre plusieurs transports permet d’optimiser les trajets, pour être plus rapides et plus efficaces.

Le transport de marchandises est très réglementé

Les transports de marchandises, et notamment le transport routier, jouissent d’une réputation peu valorisante. Si beaucoup pensent que chacun fait ce qu’il veut, le transport de marchandises est pourtant une activité très réglementée, avec un contrat commercial adapté au mode de transport.

  • Le transport routier et le transport ferroviaire exigent une lettre de voiture ;
  • Le transport aérien nécessite une lettre de transport aérien (LTA) ;
  • Le transport maritime demande un connaissement maritime.

Tous ces documents ont fonction de contrat, et lient l’expéditeur de la cargaison au transporteur.

Le transport maritime : la solution la plus écologique

Le transport de marchandises représente près de 10 % des émissions de gaz à effet de serre en France. L’objectif est évidemment de réduire ce chiffre au maximum, afin de préserver notre planète. Pour cela, le transport maritime s’impose comme le mode de transport le plus écologique. En effet, selon une étude de l’organisme Research and Traffic Group, transporter 1 tonne de marchandise sur 1 kilomètre par bateau n’émettrait que 12 grammes de CO2, contre 76 grammes pour un camion, et 14 grammes pour un train.

Le transport maritime est largement utilisé, représentant près de 80 % du transport de marchandises dans le monde.

Malgré son impact écologique, le transport routier est en constante augmentation

Nous le savons, le transport routier est une catastrophe pour l’environnement. Et même si de nombreux autres modes de transport existent, il reste majoritaire, et représente près de 50 % du marché en Europe. Si les chiffres ne cessent d’augmenter, c’est que ce mode de transport est très avantageux, d’un point de vue économique. Le transport routier est très flexible, rapide et fiable, et la qualité des véhicules et des routes du continent facilitent les déplacements. Pour optimiser les transports routiers et limiter l’impact environnemental, de nouvelles solutions voient le jour, comme le transport à la demande, mis en place par Padam Mobility.

Le ballon dirigeable : l’avenir du transport de marchandises ?

Dans un objectif constant de proposer des transports de marchandises propres, les innovations font légion. Parmi elles, le ballon dirigeable s’impose comme une solution de transport respectueuse de l’environnement. Jusqu’alors resté au stade de prototype, le ballon dirigeable aux énergies hybrides va s’imposer dès 2022 en France, puis en Chine et au Québec. Il sera alors question de remplacer des transports de marchandises jusqu’ici extrêmement polluants, notamment pour extraire le bois de sites forestiers accessibles que par les airs.

Cette solution ne sera pas totalement neutre, mais le ballon dirigeable deviendra malgré tout le transport de marchandises le moins polluant de la planète.

Si le transport de marchandises est aujourd’hui un secteur à l’impact environnemental très important, des solutions variées sont déjà disponibles, et d’autres vont voir le jour, pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, tout en conservant efficacité et compétitivité.