Le développement de l’e-commerce favorise la création de nouvelles entreprises. C’est par exemple le cas des sociétés de transport de colis qui sont de plus en plus importants. Vous désirez créer une entreprise de livraison de colis et ne savez pas comment procéder ! Cet article vous en dira plus.
Les autorisations législatives importantes
Pour créer une société de livraison de colis, il faut respecter certaines normes du code du commerce et des sociétés commerciales. L’entrepreneur doit avoir une attestation de capacités professionnelle de transport. Pour l’obtenir, vous devriez faire une demande à la DREAL et passez des examens.
En outre, vous devez présenter une preuve de capacité financière. Cette certification s’obtient de différentes façons et les montants varient selon le type de transport. Afin d’obtenir le certificat définitif de la DREAL, le siège de la société doit être connu. L’entrepreneur ne devrait pas faire l’objet d’une condamnation fiscale ou pénale, ou d’une faillite personnelle. Aussi, ce dernier doit obtenir une licence de transport.
Élaborez un business plan
La réussite de votre société de livraison dépend aussi de la pertinence de votre business plan. Il s’articule autour de quatre étapes principales. L’entrepreneur doit en premier lieu faire une bonne présentation sommaire du projet. Ensuite, une étude du marché est importante pour s’assurer que l’entreprise ne sombrera pas.
Après ces deux étapes, l’entrepreneur doit procéder à l’analyse SWOT. Celle-ci consiste à connaitre les opportunités, les menaces, les faiblesses et les forces du projet. Le but est d’identifier les probables difficultés et d’anticiper. En dernière position, le business plan doit comporter le point des besoins en financement, en matériels et en personnels. Si les étapes sont bien respectées, l’entrepreneur aura les idées plus claires.
Le statut juridique de l’entreprise
Après l’obtention de quelques certificats importants, l’entrepreneur doit notifier la forme juridique de sa société. Il existe plusieurs statuts juridiques comportant différentes obligations. Le statut de « forme individuelle » est celui qui est plus adapté aux petites entreprises. L’EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée) est une forme juridique assez simple qui optimise la protection des biens personnels des collaborateurs.
La SARL (société à responsabilité limitée) est un statut très apprécié par les investisseurs. En effet, il offre plusieurs avantages. Par exemple, il permet de limiter considérablement la responsabilité des différents collaborateurs. Il existe aussi le statut d’autoentrepreneur qui est avantageux, mais présente de grands inconvénients. Ici, les taxes sont imposées même si l’entreprise ne fait pas bénéfice. En dehors de ces statuts, on dénombre aussi d’autres formes juridiques.
Les autres formalités
Après les démarches précédentes, les entrepreneurs doivent disposer d’un document régissant les règles de fonctionnement de la société. Ensuite, les collaborateurs doivent procéder à l’enregistrement des apports de chaque partie. L’entreprise doit aussi être immatriculée et enregistrer auprès du registre du commerce et des sociétés. L’aide d’un avocat peut être importante particulièrement à cette étape.
En effet, la société est contrainte de respecter scrupuleusement toutes les normes relatives à son immatriculation. Il vaut donc mieux avoir de plus amples informations avant de se lancer. Une fois l’immatriculation faite, la société est désormais déclarée vivante et viable.
Le lancement des activités
Le lancement des activités doit précéder celles de l’élaboration d’une excellente stratégie commerciale. Plusieurs techniques sont aujourd’hui disponibles pour faire la publicité des services d’une entreprise. Il est par exemple possible de faire recours au networking. Le but étant de développer son réseau afin d’avoir de nouveaux clients.
L’entrepreneur devrait avoir un site web et être présent sur les différents réseaux sociaux. N’hésitez pas à faire appel à des professionnels en marketing digital. Ces derniers vous aideront à avoir de meilleurs résultats et la réussite de votre entreprise en dépend.
Comment se faire aider pour devenir autoentrepreneur ?
Devenir autoentrepreneur n’est pas une mince affaire. En dehors des compétences qu’il faut avoir dans le domaine entrepreneurial, il est avant tout nécessaire de mobiliser les ressources nécessaires pour le projet. Comment se faire aider pour devenir autoentrepreneur ? La réponse ici.
Demandez les aides disponibles pour les autoentrepreneurs
Plusieurs aides sont accessibles depuis un certain temps aux autoentrepreneurs. Découvrez-les ici !
L’ARCE
L’ARCE (l’aide à la reprise ou à la création d’une entreprise) est accessible aux personnes qui sont à la recherche d’emploi et qui sont éligibles à l’ARE (l’Allocation d’Aide au Retour) ou la perçoivent. En jetant son dévolu sur l’ARCE, leurs droits qui restent à l’ARE seront convertis à 45 % sous forme de capital.
Il s’agit de l’aide idéale pour une personne qui veut se faire accompagner pour devenir livreur.
Le CAPE
Le CAPE (Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise) offre aux repreneurs ou créateurs d’entreprises la possibilité de profiter du soutien financier et matériel d’une entreprise ou d’une association. Ce soutien peut constituer une aide au développement de l’établissement commercial, à la structuration financière ou encore au montage.
Le NACRE
Le NACRE (Nouvel accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise) permet aux repreneurs ou créateurs d’entreprise :
d’être accompagné par un organisme conventionné pendant 3 ans afin de procéder à la structuration de leurs activités et à l’anticipation des difficultés
de faire la souscription sur 5 ans au plus d’un prêt à taux zéro dont le montant fluctue entre 1000 et 8000 euros