Le métier de conducteur de VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeur)

À la différence du chauffeur de taxi, le conducteur de VTC a à sa disposition une voiture haut de gamme pour transporter ses clients. Appelé aussi chauffeur de grande remise, il travaille généralement pour le compte d’une société. Faire appel à ses services nécessite une réservation préalable du véhicule. Découvrez ci-après les spécificités de ce métier.

  1. En ce qui concerne le conducteur de VTC

La profession de chauffeur de VTC est soumise à certaines conditions. Pour les conducteurs salariés d’une société, celle-ci lui impose d’avoir le sens du service, c’est-à-dire être souriant et avoir une bonne présentation vis-à-vis des clients. Pour garantir la sécurité des voyageurs, l’exploitant de VTC doit faire une formation continue. Par ailleurs, ces conditions sont valables pour les chauffeurs désirant être autoentrepreneurs. L’avantage est qu’ils sont libres d’organiser leur horaire de travail.

Du fait d’être un chauffeur privé, transportant des clients qui ont fait une réservation préalable, il n’a pas le droit de faire la maraude (prendre un passager au hasard en cours de route). Sachez qu’avant toute course, il est obligatoire que le client sache le coût du trajet.

La concurrence dans ce métier est très rude surtout entre VTC et taxis. Le professionnalisme, mais aussi la place de la technologie comme les applications pour les téléphones (géolocalisation) et l’internet sont importants dans ce domaine.

  1. Pour ce qui est du véhicule de VTC

Par rapport à la profession de conducteur de VTC, la voiture doit répondre à certaines exigences pour transporter les clients. Ainsi les professionnels, comme l’entreprise VTC Bordeaux Nansouty propose des véhicules d’une longueur de plus de 4,5 mètres et disposant d’un moteur d’une puissance de 120 chevaux. Il est aussi obligatoire que l’aménagement intérieur soit de standing et les places au nombre de 4 à 9 places.

  1. Ce qu’il faut avoir pour devenir conducteur VTC

Un conducteur de VTC doit obligatoirement avoir la carte professionnelle. L’obtention de celle-cidoit passer par une demande écrite auprès du préfet du département de la police de France ou de son domicile. La carte sera délivrée dans un délai de 3 mois, après la déposition des dossiers.

Par ailleurs, pour pouvoir bénéficier de la carte, le demandeur doit :

  • Détenir un permis B d’une validité de 3 ans.
  • Un casier judiciaire vierge
  • Avoir une expérience professionnelle en tant que chauffeur d’au moins 1 an
  • Avoir suivi des cours de secourisme depuis moins de 2 ans
  • Avoir une attestation d’aptitude physique par le préfet

Pour les chauffeurs autoentrepreneurs, il faut faire une demande d’immatriculation, car leurs véhicules VTC doivent avoir un numéro SIRÈNE ou un K-bis.

  1. Les salaires des chauffeurs de VTC et les possibilités d’évolution

Pour le cas des conducteurs qui travaillent pour le compte d’une entreprise, ils reçoivent entre 1 800 et 2 000 €, tandis que pour les chauffeurs autoentrepreneurs, leurs salaires sont de 3 000 €.

Il faut savoir que des sommes importantes sont indispensables pour lancer sa propre société ou pour louer une voiture.

Sachez également que les chauffeurs VTC perçoivent 80 % des recettes et le reste appartient à la société qui l’emploie.

Par ailleurs, le fait de pouvoir se mettre à son propre compte permet au conducteur indépendant d’obtenir le statut de SASU, EURL… il peut ainsi employer plusieurs salariés.

En somme, en tant que chauffeur professionnel, il doit avoir une bonne orientation, une connaissance de la ville et de sa banlieue, mais aussi des meilleurs restaurants ou bars locaux.

Un sens de la ponctualité, de discrétion et de flexibilité est de rigueur pour satisfaire les clients.

L’avantage de pratiquer ce métier est également de fréquenter des célébrités pouvant aider à la réputation de sa carrière future.