Le transport sanitaire fait partie intégrante de la vie de millions de Français. Cette notion regroupe les modes de transport utilisés pour transférer un patient de son domicile vers un centre de soins, que ce soit pour une urgence ou pour un rendez-vous médical. Tour d’horizon sur les différents types de véhicules pouvant assurer vos déplacements médicaux.
L’ambulance
Véhicule sanitaire par excellence, l’ambulance peut répondre à tous vos besoins en transport médical. En effet, elle dispose de tous les équipements nécessaires pour vous prendre en charge correctement. Par exemple, elle doit contenir un lit ajustable en fonction de votre état. Celui-ci peut nécessiter que vous soyez transporté en position allongée, assise ou semi-assise.
De plus, les ambulanciers sont issus d’une formation rigoureuse avant de pouvoir exercer leur métier. Qui plus est, ils doivent être titulaires d’un DEA (Diplôme d’État d’Ambulancier), ce qui atteste de leurs compétences.
Bien que les ambulances soient techniquement adaptées au transport de tous les patients, elles sont exclusivement réservées aux cas d’urgence nécessitant un transport rapide et immédiat vers un centre hospitalier. En effet, le transfert d’un patient de son domicile vers un centre médical dans le cadre d’un rendez-vous doit se faire au moyen d’un autre type de véhicule sanitaire.
Les ambulances sont également utilisées pour le transfert d’un patient d’un hôpital vers un autre, quand cela est nécessaire.
Le taxi conventionné
Le taxi conventionné est plus approprié pour les transports sanitaires non urgents. En effet, il se prête parfaitement aux déplacements médicaux planifiés à l’avance, comme un contrôle médical post-opératoire. Ce type de véhicule vous procurera le confort dont vous avez besoin pour faciliter votre transport.
Le taxi conventionné propose uniquement un transport en position assise, ce qui ne pourrait ne pas convenir pour le transfert d’une personne alitée. Il peut accueillir jusqu’à trois passagers, dans le cadre d’un transport médical.
Par ailleurs, il est important de préciser que le taxi conventionné ne prend en charge que les patients dont les pathologies sont reconnues par la sécurité sociale. De plus, il doit faire l’objet d’un agrément de la part du CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) pour pouvoir exercer dans le secteur du transport sanitaire.
En dehors du transport médical, le taxi conventionné peut effectuer des transports classiques, comme les taxis traditionnels. Ainsi, le conventionnement fait juste office d’autorisation pour transporter des malades.
Le véhicule sanitaire léger
À l’image du taxi conventionné, le véhicule sanitaire léger (VSL) est adapté pour le transport médical en position assise. Il est hautement recommandé pour les déplacements sur de longues distances, pour les patients en état de voyager. En revanche, il n’est pas adapté pour la prise en charge des cas d’urgence.
Le VSL est reconnaissable par sa carrosserie de couleur blanche, ainsi que par la croix de vie bleue visible sur son capot et ses portières avant. Ce véhicule sanitaire ne s’occupe que du transport des malades, sans pouvoir leur prodiguer des soins. Cependant, il est équipé d’une trousse de premiers secours. Ainsi, il est préférable que le patient soit accompagné d’un aide-soignant durant le trajet.
Le transport en VSL est régi par une convention nationale qui définit les modalités des prestations. Celles-ci doivent inclure la mise à disposition du véhicule au profit du patient, la désinfection systématique de la voiture, et le transport depuis le domicile du malade jusqu’à son lieu de destination.
Le VSL et son conducteur ne peuvent être immobilisés pendant plus de quinze minutes. En effet, leur protocole précise qu’ils peuvent se libérer après un quart-d’heure d’attente, afin d’être disponibles pour d’autres patients.
Outre les malades, le VSL est également adapté au transport des personnes à mobilité réduite. En effet, ce type de véhicule offre le confort et l’espace nécessaires pour le déplacement des personnes en situation de handicap.
